Max Le Verrier: Pilote d'Avion
Je suis ravis d'avoir réalisé cette page.
La première raison et c'est la plus importante, elle donne une raison d'être à ce site puisque c'est sur l'idée et l'initiative de Daniel. Tout cela a commencé avec une chouette peinte sur un coffre militaire datant des années de la 1ère guerre mondiale et Daniel a remarqué quelle ressemblais au décor du cendrier Hibou.
Elle apporte aussi une vision nouvelle et inédite des choix et des sources d'inspiration de Max Le Verrier, en effet, il n'est pas possible d'imaginer que Max Le Verrier dont les œuvres sont répertoriée sur ces pages n'y ai pas pensé, au moins pour le cendrier Pégase qui était l'insigne de son escadrille. Ce cendrier a été édité très postérieurement à cette époque.
Cette époque historique est particulièrement émouvante et passionnante. J'ai pu ainsi évoquer la participation de mon grand-père à la "Grande Guerre" et rendre hommage à tous ces valeureux soldats.
Elle causera, en l'espace de quatre ans, plus de 18 millions de morts. Premier conflit mondial de notre Histoire, la Première Guerre mondiale.
*Sujet proposé par Daniel (France)
C'est à l'époque héroïque de l'aviation qui passionne tous les jeunes qu'Il rencontre un français, JAMESON, qui achète un avion à crédit et ils ouvrent ensemble une école d'aviation à Rendon. Les affaires sont difficiles. Jameson cède la place à un jeune anglais fortuné, George LEE TEMPLE. Max LE VERRIER répare, met au point les appareils et les moteurs.
Clandestinement, il s'entraîne sur Blériot (type « Traversée de la Manche »), puis sur Breguet, tente quelques vols et passe son brevet de pilote en 1913. Il a alors 22 ans
Louis Blériot Pionnier de l'aviation document d'époque: Traversée de la Manche
SERVICE MILITAIRE et 1ère GUERRE MONDIALE
Max LE
VERRIER est appelé ensuite en France pour faire son service militaire, après
avoir obtenu un sursis d'un an ; il est affecté à l'artillerie de forteresse de
Cherbourg. Il dépose plusieurs demandes pour entrer dans l'aviation.Début 1914, il quitte Cherbourg pour Reims, comme mécanicien sur les avions. Au
début de la guerre, on recense les pilotes civils.
Max LE VERRIER est envoyé à Pau, pour passer le brevet militaire,
L'aéronautique militaire ayant fait ses preuves en août-septembre 1914, il est nécessaire d'ouvrir de toute urgence de nouvelles écoles d'aviation pour former ou spécialiser les pilotes qui iront grossir les rangs des unités nouvellement créées. La zone des terrains d'aviation de Pau est idéale car elle dispose de nombreuses installations civiles qu'il faut simplement réquisitionner. L'école d'aviation militaire de Pau est ré-ouverte en novembre 1914. Le Capitaine Alphonse Bernard-Thierry reprend son commandement et réorganise les services de l'école.
Envoyé sur le front en février 1915 sur Voisin, dans une escadrille de bombardement avec le grade de caporal dans l'escadrille 108.
Cette insigne ne vous rappelle rien ? Regardez avec ce lien : CLIQUEZ ICI
Le 25 mai 1915, il est « abattu » en combat aérien par 2 chasseurs -L.V.G- allemands. Son avion est criblé de balles, et son mécanicien est blessé derrière lui. Par chance, il n'est pas touché, et réussit à atterrir, mais dans les lignes ennemies et est alors considéré comme « disparu ».
Chasseur L.V.G allemand.
Caporal Maxime de Verrier - pilote / Soldat Pierre Lattard - mécano / mitrailleur
Au cours d'une mission de bombardement sur la gare de Péronne, ils sont attaqués par deux LVG allemands - Le mitrailleur ayant été gravement blessé, le pilote pose son avion en zone occupée par les Allemands et ils sont faits prisonniers -Le mitrailleur est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital allemand de Douai (Nord), le 8 juin 1915
Pour ce fait d'arme il a obtenu une citation.
L'article: Journal LE TEMPS mardi 28 décembre 1915
ARMÉE
Citations à l'ordre de l'armée
Le Journal officiel publie les citations à l'ordre du jour suivantes :
-Maxime Maxime Le Verrier, caporal pilote aviateur à l'escadrille V. B. 108 : dès son arrivée au front, s'est distingué dans des missions de bombardement exécutées dans des conditions particulièrement périlleuses, tant en raison de l'atmosphère que de la canonnade violente dont il fut l'objet. A disparu le 26 mai 1915. Son avion a été vu tombant dans les lignes ennemies, après un combat engagé contre deux avions ennemis,
Max le Verrier a été interné à Munster (Allemagne) avant d'être évacué, via la Suisse.le 26 mai 1915 , car il a contacté la tuberculose, le 12 septembre 1918 , Il regagnera la France après l'armistice.
Cette évacuation vers la suisse sera un grand tournant de sa vie et de sa future carrière..
Il recevra la médaille militaire avec palmes à titre posthume, la croix de guerre 14-18 avec palmes.
*Croix de guerre de mon grand-père
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